Annonce très jolie ! || PV Murmure

Quelques rayons de soleil commencent à entrer dans ma tanière. J'ouvre les yeux. La nuit a été un peu agitée. Les petits commencent à un peu plus à se faire sentir. Du coup, lors d'une rencontre j'ai demandé à Etoile des Murmures de venir me voir aujourd'hui, à la Rivière Etincelante. Je fais une rapide toilette puis sort de ma tanière, belle comme un coeur.

A ma sortie, plusieurs guerriers prennent le temps de fantasmer sur mon physique. Ils ne savent pas qu'Etoile des Murmures est mon compagnon. Je souris et miaule à leur attention pour leur dire bonjour. Certains sourient bêtement, d'autres reprennent leur activité. Mon bel amoureux ne devrait pas me poser un lapin, le connaissant. Je souris avant de m'avancer vers le tas de gibier. Assez bien remplis, au final. Effectivement, les patrouilles de chasse ont dû bien travailler. Après un choix porté sur un moineau bien gras, je mange rapidement la proie, avant d'enterrer les restes. Vielle habitude. Mes ancêtres étaient bien des chats des vrais clans. Nous ne sommes pas de vrais clans, juste des anciens chats de clans ou des chats solitaires, errants ou domestiques. Jamais nous ne serons vraiment un clan, à la fin. Puisque d’infime parties d'origines des guerriers au fur et à mesure seront de sang errant, solitaire ou domestique. Mais bon... tout reste à prouver. Après tout, les chats des vrais clans, au début, son des chats solitaires, errants ou domestiques, encore une fois. Je soupire avant de bifurquer vers la sortie du camp en trottinant.

La forêt défile autour de moi. La bonne odeur de la saison nouvelle me réconforte. C'est tellement bon, cette sensation d'ancienneté, de choses anciennes qui sont là aussi. Le clan du Tonnerre... jamais je n'aurais penser être la meneuse du "descendant" de ce magnifique clan. Je retiens quelques larmes, avant d'accélérer mon allure, dérapant à moitié vers les terres libres à la frontière.

Les terres libres. Enfin. Un territoire neutre. A défaut des anciens territoires libres, ceux-ci sont assez agréables, aussi. Les Quatre Chênes et la Pierre de Lune ne seront jamais de retour, mais nous faisons ainsi. J'arrive bientôt à la Rivière Etincelante et m'assieds sur la rive. Mon doux idylle va sûrement me prendre par derrière. Les chatons commencent à gigoter dans mon ventre, et je ronronne, amusée.

Je me réveille les yeux encore ensommeillés, je lâche un bâillement et finis par me levé. Avant de sortir de ma tanière, j'effectue une rapide toilette pour rendre mon pelage blanc lisse et briant. J'esquisse un sourire et sort de ma tanière, les rayons du soleil éclaire mon pelage. Dans la clairière, j'aperçoit quelques guerriers, je les saluts et leur demande comment se passe la chasse avec les Domestiques et les Solitaires qui se joignent peu à peu au clan. Après cette rapide prise de nouvelle, je sort du camp sans manger, j'attraperais bien un poisson en passant près de la rivière. A la sortie du camp, je croise quelques apprentis, je leur souris et les dépassent rapidement. Je me faufile sur le territoire et bientôt, j'arrive près de la rivière. Je descend près de l'eau et m'y engouffre. Je traverse la rivière et ressort de l'eau, le pelage gorgé. Je m'ébroue et continu mon chemin, je n'ai pas si faim finalement. Et puis, Etoile de la Splendeur doit déjà m'attendre près de la rivière étincelante, un des nombreux territoires libres. Jamais ils ne remplacerons les quatre chêne ou entre la ferme de gerboise ... Je retient un léger soupir en pensant à mon ancien territoire, il n'existe plus, désormais, ma vie est ici, avec mon clan et ... ma dulcinée. Je lâche un sourire bêta et la rivière étincelle tante commence à se dessiner au loin, j'y aperçoit même ma douce. Je jette un coup d'œil à mon pelage, il n'a pas tout à fait sécher, même avec se resplendissant soleil. J'hausse les épaule et m'approche doucement de ma belle, un sourire sur les lèvres.

« Bonjour ma belle, comment va tu ? »

Je m'approche d'elle et lui lèche l'oreille. Ah, je suis sure que si nous n'avions pas voyager tous ensemble pendant ses nombreuse lunes, Etoile de la Splendeur aurais été une chatte ordinaire pour moi ... Je me serais peut-être trouvé une compagne dans mon clan même. Je secoue doucement la tête et ronronne quand la voix de ma belle retentie

        Mon doux idylle arriva. Très bien. Je souris à son approche. Il c'est visiblement mouillé. Encore. Ses origines doivent rester bien ancrées dans ses habitudes. Je souris puis ronronne. Mon doux amour... jamais je ne peux le tromper. Au grand jamais !

       « Bonjour ma belle, comment vas-tu ? »

       Murmure me lèche l'oreille. Je me frotte contre son museau avant de rigoler un peu. Nous sommes différents d'âge d'une lune. pourtant, j'ai l'impression d'être la plus jeune alors que c'est l'inverse. Peut-être mon caractère ? Après quelques minutes de silence, ou seul le doux clapotis de la rivière retentit, je me décide à lui répondre.

       « Très bien mon doux idylle. Et toi ? »

       Je lui lèche l'oreille avec de passer mon bout de queue sur son museau. Ah... notre amour réciproque. Peut-être que si nous n'en étions pas là, que mon clan n'avait pas été détruit, sûrement n'aurait-on pas finit ensemble. Le destin en a décidé ainsi. Et jamais je ne regretterai mon choix, le choix de mon coeur. Qui sait, le clan des Etoiles veut sûrement bien de mon amour. Ils savent tout, au final.  Pourquoi leur cacher, à eux ? A ce que je sache, les ancêtres ne contredisent pas le coeur. Car leur coeur a dû en faire des siennes, lui aussi. Après tout ! C'est la réaction des autres chefs qui me font le plus peur. Enfin, bon... à quoi bon prendre la mouche aussi rapidement ? Pour l'instant, personne ne sait. Je mordille un peu l'oreille de mon compagnon avant de me caler un peu plus contre sa douce fourrure blanche. Ah... mon bel amour.

« Très bien mon doux idylle. Et toi ? »

Elle me lèche tendrement l'oreille. Je souris légèrement, si seulement je pouvais vivre pleinement de cet amour, sans me cacher. Au près de mon clan mais aussi celui des autres. Je ronronne doucement lorsque ma compagne me mordille l'oreille puis se cale dans ma fourrure blanche - qui d'ailleurs est encore un peu humide - Je poste ma tête contre la sienne et observe l'eau, ah, si elle n'avais pas été chef du clan des Eclairs, je lui aurais volontiée proposé de rejoindre le clan de la Glace. Mais si elle n'avais pas été chef, cela aurais voulu dire qu'elle n'aurais pas survécue au ravage des bipèdes. Je retient un soupir, tout ses morts ... mes parents, mes frères, ma sœur, qui de plus est qu'elle attendais elle même des petits ... C'est elle qui ma donnée ma deuxième vie, celle de L'amour « Avec cette vie je te donne l'amour, chéri et protège ton clan comme si c'était t'es petits. » Ses paroles clair est limpide résonne encore dans ma tête aujourd'hui. J'esquisse un sourire puis me décide à répondre à ma dulcinée :

« Très bien, je me porte à merveille ... Mais, dit moi, ton odeur à changée depuis la dernière fois ... »

Je lui lèche la joue et ronronne doucement, écoutant le bruit de la rivière qui s'écoule près de nous. Elle s'écoule lentement, enfin, pas trop rapidement quoi. Ah, douce rivière. Je souris doucement.

Mon doux compagnon pose la tête sur moi. Je ronronne encore plus fort et observe les alentours. Un très léger vent, une température agréable, l'eau assez calme à part quelques remous. Le poil mouillé du meneur me fait frissonné. Ah... si seulement. Si seulement les clans avaient étés toujours là, je l'aurais rejoint, ou il m'aurait rejoint. Mais maintenant, laisser le clan à Moquerie du Geai... non. Geai ne semble pas prêt pour passer chef. De plus, toutes mes vies sont encore là. Raison de plus. Moquerie du Geai ne ferait pas un bon chef. Mais mon choix c'est porté sur lui plutôt qu'un autre. Pourquoi ? Parce que malgré ses moqueries, il me semble avoir un bon fond. mais pas assez expérimenté sur comment mener un clan. Pas encore. Comme moi. Mais moi, j'ai vécu dans un clan. A la différence de mon lieutenant, qui, au départ, c'était moqué des clans. Baissant mes yeux sur mes pattes, j'entends Murmure me glisser :

« Très bien, je me porte à merveille ... Mais, dit moi, ton odeur à changée depuis la dernière fois ... »

Le meneur me lèche la joue. Ah oui... c'est vrai. Les chatons. Personne ne sait vraiment que j'en attends, sauf le guérisseur et moi-même. Mon odeur corporelle à changer, c'est vrai. Bien vrai, à vrai dire. Mes nuits aussi. Soupirant, je relève la tête vers mon idylle, et lui murmure au creux de l'oreille.

« Oui. Mes nuits aussi d'ailleurs. Une heureuse nouvelle... Je te laisse terminer ma phrase. »

Souriant, je lui lèche le front et me frotte contre lui. Heureuse. Notre vie va changer. Où vont aller les chatons ? Comment cacher au mieux leur sang-mêlé ? Hein ? Soupirant, je fixe la rivière rumuer lentement.

Ma compagne relève la tête vers moi et me murmure, au creux de l'oreille :

« Oui. Mes nuits aussi d'ailleurs. Une heureuse nouvelle... Je te laisse terminer ma phrase. »

Elle me lèche le front et se frotte contre moi, je souris doucement et pousse un léger ronronnement. J'enroule ma queue autour de celle de ma dulcinée puis mon regard se met à briller, c'est merveilleux, merveilleux ... C'est tellement ... je n'ai pas de mots ... Je me contente de sourire comme un bêta puis murmure :

« C'est magnifique ma belle ... Qui ... qui est au courant ? »

La simple idée qu'Etoile de la Splendeur l'ai annoncée à quelqu'un d'autre qu'à moi en premier lui ne m'est pas venue tout de suite. Si son clan est au courant, elle devra leur annoncer qui est le père ... et c'est la que ca bloque. Je secoue la tête, certes c'est son problèmes dans un sens mais je me sens concerné, après-tout, c'est moi leur père. Le père de chatons qui seront de sang-mêlé ... Enfin bon, qui est la pour parler de sang pur et impur à l'heure d'aujourd'hui ? Pas même nos ancêtres, sinon je suis sur que ma sœur serais venue me voir, elle viens toujours me voir quand le clans des étoiles doit me dire quelque chose d'important. Je souris à nouveau, si le clan des étoiles n'est pas venu nous avertir, c'est que tout va bien ... je suis si heureux.

Mon idylle enroule sa queue autour de la mienne. Je ronronne fort, pleine de joie. Son regard brille. Je me frotte contre lui et observe son sourire bêta. Des chatons. Tout ce qui est de plus joli dans la vie. S'il partait, mon coeur aurait volé en éclats de poussières. Foudroyé.

« C'est magnifique ma belle ... Qui ... qui est au courant ? »

Ah... mon gros bêta n'a pas pensé au guérisseur. Soupirant, j'enfouis mon visage dans sa longue fourrure, m’imprégnant de son odeur corporelle. Heureuse, je donnais quelques coups de museau à mon amour. Des chatons de sang-mêlé. Mais qui pouvait bien vouloir du sang pur à cette heure-ci ? Des traitres voulant le pouvoirs, des chats aveuglés par la loyauté ? Secouant la tête, je recule un peu et lève mon regard vers le ciel. Papa, maman... vous acceptez ? Une brise souffle, semblant me murmurer un oui discret. Les larmes aux yeux, je revenais contre Etoile d'un Murmure, heureuse. Lui... plus moi... plus eux. Comment partager les chatons ?

« Le guérisseur. Mais ne t'inquiète pas. »

Je lèche la nuque de mon amoureux, avant de le regarder dans les yeux. Mon regard luit d'amour. Un bel amour. La nuit n'est certes pas tombée. Mais pour moi, c'est comme si c'était la nuit. personne pour nous déranger, les étoiles au dessus de nous. Mais qui sait, peut-être que ce sera toujours la nuit au final ?

« Le guérisseur. Mais ne t'inquiète pas. »

Je retient un soupir quand elle me lèche doucement est tendrement la nuque. Je retient aussi un frisson, Couleur de L'Été avait aussi l'habitude de me lécher ainsi la nuque, soudain, son pelage roux ensanglanté apparaît devant mes yeux. Je secoue doucement la tête. Je tourne la tête vers Etoile de la Splendeur et lui lèche l'oreille ... Un peu maladroitement, je m'écarte un peu de ma compagne et lui dit, penné :

« Désolé ma douce mais ... » Je secoue la tête, les mots se bloquent dans ma gorge « Je t'aime, tu le sais, je t'aime profondément. Mais ... dans notre ancien territoire ... Ma compagne ... Elle ... elle attendais nos chatons quand elle est morte ... et ... cette nouvelle, si merveilleuse soi-t-elle ... »

Je n'arrive plus à continué et me rapproche du doux pelage écaille de ma compagne, j'y enfouie ma truffe comme un chaton enfouie sa truffe dans le doux pelage de sa mère. Je murmure les seuls mots que j'arrive à prononcer à ce moment là :

« Je t'aime » Puis, un peu plus doucement encore « Je t'aime ... »

Je ferme les yeux et ronronne doucement, je me fiche si quelqu'un arrive à ce moment précis, nous avons vécu tellement de moment ensemble, lors du voyage que ... Eh bien il serais impossible pour moi de faire la guerre avec Etoile de la Clarté, Etoile de la Désolation ou encore Etoile de la Splendeur ...

Après quelques minutes, je relève la tête et esquisse un léger sourire à ma compagne, je suis sure qu'elle me comprend, elle me comprend toujours, elle. Je m'éloigne de quelques pas et baisse les yeux vers le ventre de ma compagne, il est vrai que lorsque que l'on observe bien, son ventre est un peu plus rebondit qu'à son habitude, je souris doucement.